mardi 13 janvier 2009

Elhachemi: *** MERCI DE ME LIRE ***

Elhachemi: *** MERCI DE ME LIRE ***

1 commentaire:

  1. Qu'il me plaise sans tarder de publier ce commentaire que je viens de recevoir par courrier E-Mail de mon cher et charmant Ami Si Abd'El-Jalil.Qu'il m'est agréable de le lire sans se prélasser tant il est captivant par le verbe et les idées qu'il charrie, cette Grande Personne "Érudite". Ce ci me restitue à nos souvenirs d'enfance et de jeunesse; Ô quelles sont pleins de sens de responsabilité et de beauté malgré que nous sommes des personnes "MOUKHADRAMÈNES" ayant vécu la période coloniale et celle de l'indépendance... Je lui souhaite langue vie dans la piété et le bien être.

    Sans plus tarder voici le texte du récent ( le troisième) commentaire de SI ABD'EL-JALIL

    Cher frère et ami,
    J'admire ta curiosité et ta passion pour la lecture, pour la recherche et l'acquisition du savoir. Je me trouve avec plaisir engagé dans un échange d'idées, de connaissances dans un dialogue amical , serein ,sans préjugés ni parti -pris. L'essentiel est ,faute d'être ensemble, de partager des moments agréables de discussions sur des sujets divers d'intérêt mutuel qui s'offrent à nous au gré des circonstances ou selon les opportunités. J 'ai lu avec intérêt tes appréciations sur le génie de la langue arabe, n'est-elle pas celle de l'expression parfaite du Verbe divin que rien ne saurait l’imiter: "Si la mer était encre pour écrire les paroles de Dieu, la mer aurait failli avant les paroles de Dieu quand bien même il y en aurait une (mer) de plus"(une autre pareille). Si tous les arbres du monde étaient transformés en autant de calames que possible et que la mer(d'encre)s'étendait à sept mers, les paroles de Dieu ne prendraient pas fin. Il n'y a pas de contradiction entre les deux versets mais une gradation selon la puissance et l'incommensurabilité du Verbe divin qui a cerné toute la création. en évolution perpétuelle ,du commencement jusqu'à la fin des temps et au-delà.
    J'ai lu aussi l'article sur l'histoire de la langue arabe. il me reste quelques réminiscences à ce sujet d'un cours magistral donné pendant trois ans à l'Université du Caire par le professeur émérite Dr Nami archéologue et spécialiste en philologie des langues orientales. Ne dit-on pas que la culture est celle qui reste après avoir tout oublié.?Je ne sais ce que j'ai fait de ces cours, les négligences de jeunesse sont coupables de torts irréparables.
    J'ai lu de même les commentaires de Ezzamakhchari et de Al-Alloussi sur l’ I'jazz El-Qorâni qui sont à prendre en considération. Si nous méditons les deux versets sus cités, nous pourrions avoir l'explication du défi divin. Les paroles DE Dieu Sont L'expression de la Création dans tous ses états, dans toutes ses formes et dans ses évolutions. Qui peut embrasser parmi tous les êtres visibles ou invisibles ces univers infinis. Je voudrais citer à ce égard Pascal dans Misère de l'homme sans Dieu extrait des "Pensées": "Que l'homme contemple donc la nature entière dans sa haute et pleine majesté, qu'il éloigne sa vue des objets bas qui l'environnent. Qu'il regarde cette éclatante lumière, mise comme une lampe éternelle pour éclairer l'univers, que la terre lui paraisse comme un point au prix du vaste tour que cette astre décrit et qu'il s'étonne de ce que ce vaste tour lui-même n'est qu'une pointe très délicate à l'égard de celui que les astres qui roulent dans le firmament embrassent. Mais si notre vue s'arrête là, que l'imagination passe outre; elle se lassera plutôt de concevoir, que la nature de fournir. Tout ce monde visible n'est qu'un trait imperceptible dans l'ample sein de la nature. Nulle idée n'en approche. Nous avons beau enfler nos conceptions, au delà des espaces imaginables, nous n'enfantons que des atomes, au prix de la réalité des choses. C'EST UNE SPHÈRE DONT LE CENTRE EST PARTOUT, LA CIRCONFÉRENCE NULLE PART. ENFIN C'EST LE PLUS GRAND CARACTÈRE SENSIBLE DE LA TOUTE PUISSANCE DE DIEU, QUE NOTRE IMAGINATION SE PERDE DANS CETTE PENSÉE.N'est-ce pas là un sujet de méditation sur la faiblesse humaine qui a la ridicule prétention de rivaliser Dieu dans ses œuvres !

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